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LE KODAK

DE MON ARRIÈRE-GRAND-PÈRE

En guise d’héritage, un adolescent reçoit une caméra 8 mm et des films tournés par son arrière-grand-père. Il y découvre avec stupéfaction tout un pan caché de l’histoire de sa famille. Devenu cinéaste, David B. Ricard s’empare de ce matériau familial, expose des moments de fêtes, de réunions familiales, de vacances. Point de départ d’un spectacle au croisement du cinéma et du théâtre documentaire, le créateur entouré de musiciens présente et commente les images d’archives de cette famille qui ressemble à tant d’autres. Il questionne le passé des générations qui l’ont succédé, scrute ces visages familiers et ces gens qu’il n’a pas connus, organise ces moments filmés de réunions festives. Ce faisant, il réfléchit à la place qu’occupent les images maintenant ; dans une ère où le numérique l’emporte sur le matériel et où la vie privée devient publique, comment percevoir justement les archives du passé et transmettre leurs histoires aux générations à venir ?

Création multidisciplinaire empreinte d’humour et d’humanité, le spectacle révèle des secrets de famille, mais également des coutumes et manières appartenant à un passé pas si lointain. La mise en scène de Valery Drapeau harmonise musiques, lumières et images, s’attache à créer une trame puissante sur la filiation, la mémoire, le sentiment du temps qui passe. Décidément, à l’heure des réseaux sociaux, la nostalgie n’est plus ce qu’elle était.

IDÉATION ET PERFORMANCE
David B. Ricard

DRAMATURGIE ET MISE EN SCÈNE 

Valery Drapeau

PERFORMANCE MUSICALE ET 

CONCEPTION SONORE
Roger Cournoyer et Andrew Beaudoin

LUMIÈRE

Louis-Charles Lusignan

SPATIALISATION SONORE
Guillaume Létourneau

SCÉNOGRAPHIE ET ACCESSOIRES
Justine Bernier-Blanchette

CONCEPTION VISUELLE ET GRAPHISME

 Daphnée Côté-Hallé


«Une création assez originale sur la filiation, la mémoire et le
temps, qui combine cinéma, théâtre documentaire et performance
musicale. (...) Dans la salle intime du théâtre Prospero comme on l’a
rarement vue, transformée en studio par la scénographe Justine
Bernier-Blanchette, les trois murs créent un environnement
enveloppant pour la musique atmosphérique du guitariste Roger
Cournoyer et du percussionniste Andrew Beaudoin. Dont quelques
scènes prenantes où musique et images en boucle se répondent,
comme créant un pont entre présent et passé, entre actions en
direct et images figées dans le temps.»

-Marie Labrecque , «Le Kodak de mon arrière-grand-père»: la mémoire des images»,

Le Devoir, 31 octobre 2019.

«Ce qui est grandement audacieux, c’est l’absence de texte. En
effet, David et Valery, la metteure en scène, ont opté pour la
création d’un canevas qui allait diriger la performance, plutôt que
d’écrire mot pour mot ce qui allait être prononcé. (...) Les
projections, manipulées devant nous par David, sont magnifiques,
précieuses et fascinantes. Elles se superposent parfois les unes sur
les autres, se fondent entre elles, ou encore elles sont projetées de
façon bien distincte sur les écrans ornant les murs du décor. Elles
créent, dans tous les cas, une scénographie captivante.»

- Virginie Chauvette, «Le Kodak de mon arrière-grand-père» de
David B. Ricard et Valery Drapeau au théâtre
Prospero, où planent nostalgie, intimité et prise
de risque» La Bible urbaine, 25 octobre 2019.

«On se retrouve ainsi complètement immergés dans cette création
hybride entre le théâtre-documentaire, le cinéma, la performance
et le spectacle musical (eh oui, tout ça en même temps!). (...) De
manière habile, le créateur et ses comparses interrogent les
générations passées. Les bras et les cœurs grands ouverts, ils sont
prêts à accueillir tout ce qu’elles voudront bien leur transmettre.»


- Noémie Brassard,«Le Kodak de mon arrière-grand-père», Le Verbe, 

25 octobre 2019.

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